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Le mal est plus accru chez les gargottières, celle comme Ndèye Diallo et Rose Guèye, qui chaque matin ont punion sur rue pour vendre le petit déjeuner à des vingtaines de clients. Leur chiffre d'affaire risque de connaître un sacré bémol si d'ici le début de week-end le marché du butane n'est pas approvisionné, nous a confié Biraïme Fall grossiste à Rufisque.Pour lui l'Etat en épuisant incessemment ses stocks et toutes ses réserves de butane, sans avertir les usagers, ne fait que tordre de façon indirect ou à desein leur commerce. Chaque matin des dizaines de détaillants viennent les interpeler pour voir si le produit est revenu mais c'est sans changement et jusque là rien.
Toutefois certains usagers proposent l'usage des combustibles naturels comme le charbon de bois ou le bois de chauffe. Des combustibles souvent très contraignants pour les citadins, mais qui sont moins chers pour les ménages sénégalais. En attendant le produit n'est pas encore disponible, malgré les effets d'annonces les butanniers de la SAR sur de probables arrivées et rien n'est fait, suscitant l'impatience des populations.
Mouss Jaraaf
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