L’invité de la semaine sur leditorialinfo.blogspot.com: Cheikh Loum Pouye Directeur Général de Finkone Transit.


                              Monsieur Cheikh Loum Pouye Directeur Général de Fonkone Transit                            


  
L’invité de la semaine sur leditorialinfo.blogspot.com: Cheikh Loum Pouye Directeur Général  de Finkone Transit.
Sur la rue Moussé Diop X Escarfait  de Dakar, dans un immeuble, passez au deuxième étage et vous accédez  aux quartiers de Finkone. La boite  de transit dirigée par des bargnois en majorité git dans cet endroit depuis des 2006. Au secrétariat, une belle et charmante réceptionniste fait office de secrétaire de Bureau. Grande de taille l’air jovial, la secrétaire de Finkone Transit nous installe, malgré sa pile de dossiers et le téléphone qui sonne incessamment, toujours ce sourire enchanteur aux lèvres, dévoilant du coup toute  sa beauté. Et du haut de son mètre quatre vingt dépassé, elle nous demanda sur ce ton « Bonjours Messieurs ! Puis-je vous aidez ? ». Tous cherchions le patron des lieux, monsieur  Cheikh Loum Pouye et nos trois noms de visiteurs ou client, c’est selon, furent fureter sur l’éphéméride. Puis au fond dans l’autre pièce sonne un autre téléphone ; une fois puis deux fois puis trois, plus rien ensuite.  Le Directeur général de la maison Finkone, bien  trempé dans grand boubou wolof,  la chéchia rivée sur le crane, entra dans le secrétariat d’un pas pressé, salua ses hôtes, listant chacun son nom avec entrain et s’installa dans son bureau. Passèrent alors les visiteurs, les uns las autres, voir le maître des lieux, très entreprenant et bien occupé. Son téléphone sonnait encore et incessamment. A notre tour, maintenant et c’est avec la même diligence que nous fûmes reçu dans ce bureau à la porte grandement ouvertes  les va-et-vient répétés. Cheikh Pouye teint noir visage scintillant, sans pli ni ride malgré son âge a bien voulu nous parler de son projet d’entreprise devenu aujourd’hui réalité  et tenez vous bien priorité aux bargnois et c’est de bonne guère, car charité bien ordonnée commence par soi .Voici donc  notre entretien :
Question de leditorialinfo.blogspot.com : Cheikh Loum Pouye  bonjour!
Cheikh Loum Pouye : Bonjour Moussa
Q : Finkone c’est quoi exactement ?
CLP : Finkone donc évolue dans le domaine du transit,  elle a été créée  en 2006 par des ressortissant de Rufisque et Bargny, en l’occurrence Pape Seyni Guèye et moi-même Cheikh Loum Pouye. Pape Seyni occupe les fonctions de  PCA et j’en assume celles de Directeur Général. Alors bien que la direction soit basée à Dakar distante de trente deux kilomètres de Dakar, nous avons estimé bon d’exploiter aux mieux la position géographique de Bargny. La commune offre toutes les voies de communication possible : le transport terrestre, le transport maritime, ferroviaire. Elle est à quelles encablures de l’aéroport de Ndiass et de la sortie de l’autoroute à péage. Etant entendu que, si on s’en tient de certaines statistiques pour les pays l’inter land particulièrement  le Mali, il y a quels trois cent camions qui passent par Bargny par jour pour aller chercher de la marchandise et retourner vers Mali. Imaginez si on captait ce trafic là, qu’on essaie de traiter, qu’on offre des conditions idoines aux transporteurs, en mettant des motels, une plateforme logistique de dernière génération...
Q : Qu’est ce qu’une plateforme logistique, pour ne pas galvauder le terme ?
CLP : Une plateforme logistique est un équipement de quais de déchargement de conteneurs, équipé de  magasins  sous douane, magasins libres, réfrigérés, ventilés, congelés OK ? Pour y abriter toute sorte de marchandise aussi bien sous douane que détaxer. Voilà en fait la quintessence  de notre démarche, ce que l’on veut faire à Bargny d’ici quelques mois c’est ça. Les gens l’on fait dans le périmètre du port, on aurait pu choisir le domaine maritime pour le faire, mais on ne règle pas le problème de l’enclavement de Dakar. Si l’on offre à un malien la possibilité de s’arrêter à  Bargny et prendre son conteneur et retourner vite au Mali, on applaudira des deux mains ça c’est sûr. Il s’y ajoute que sur le plan interne au niveau national, on peut faire ce qu’on appelle de distribution. Je vous donne un exemple. Un fabriquant de cigarette au Sénégal  doit acheminer son produit dans les magasins les plus reculés du Sénégal, il faut les  mettre là bas, le fromage gruyère qu’on consomme ici  cela vient de France, cela ne vient  pas de masse, ce sont des hommes des femmes qui les ont mis là bas. IL faut une chaîne logistique de transport pour pouvoir mettre à la disposition des consommateurs un certain nombre de produits. On travaille avec certains des clients comme Orca, LG , des maisons qui vendent des téléviseurs à l’intérieur du pays, on peut valablement les acheminer à bon port, on peut les placer dans les magasins à Kaolack pour que les gens puissent les acheter. Voilà un peu ce que c’est une plateforme multimodale logistique de transport.
Q: Cette nouvelle sorte d’entreprise entreposée dans une localité comme Bargny, n’est pas un risque pour des investisseurs comme vous à la recherche du profit et venus s’installer dans une zone avec un modèle d’entreprenariat  si méconnu?

CLM : Au contraire c’est un avantage car les retombées  vont profiter aux ressortissants d’abord  de Rufisque et Bargny.
Q : Et comment ?
CLP: Parce que simplement, si vous regardez dans la plateforme, il y a un quai de débarquement. On peut décharger en même temps dans temps T huit conteneurs. C’est de la main d’œuvre ! Alors les colis qui rentrent sont allotis, bien rangés, stockés et sériés. C'est-à-dire il faut un Workshop, qui un système de  gestion des colis. Vous pouvez  être à distance et vous dire j’ai des chaussures  numéro Y sur la travée X et à partir de votre ordinateur vous regardez et vous vous dites il faut aller les chercher, donc il y a forcément une valeur ajoutée  et donc une création d’emploi. Et tant que le profile répond aux ressortissants de  Bargny et Rufisque,  écoutez la proximité va aider c’est évident. C’est le cas à l’aéroport de Dakar qui a profité aux gens de Yoff et Ngor le port pareil donc il n’y a pas de raison pour que cela ne profite pas aux ressortissants de notre localité d’origine.
Q : Ce que vous avez sans doute amorcé avec déjà le personnel de vos bureaux
CLP : Oui ça par exemple c’est illustratif. Ici à Dakar nous faisons un effectif de trente trois personnes et les vingt neuf viennent  de Bargny. Parce qu’en fait, comme ferait un magistrat ou tout autre recruteur avisé, quand on cherche de la compétence, il faut chercher dans son entourage immédiat, compte tenu de la confiance en plus de savoir faire.
Q : En moyenne combien d’employés  Finkone aura-t-elle besoin ultérieurement ?
CLP: Dans le quinquennat  sur  lequel est imparti le plan  développement de cette  plateforme, il aura entre cent cinquante et deux cents emplois directs.
 Q: Et d’emplois indirects?
CLP: (Rire...)  En matière indirect non, on ne peut pas l’estimer mais en principe dans les deux cents emplois au bas mot
Q: Et  pour l’institution municipale?
CLP: Il y  aura forcément la taxe municipale.
Q: Socialement qu’elle est le degré d’implication de Finkone à Bargny ?
CLP : Là Dieu faisant bien les choses, les concepteurs de ce projet sont tous de Bargny. Qui parle de Bargny-Rufisque parle de social en des contextes sociaux, la proximité la parenté...Et à chaque fois qu’on est sollicité on fait une action en toute discrétion et dans le désintérêt total. Je ne veux pas donner d’exemple mais on est très impliqué socialement. C’est un serment chez nous.
Q : Alors qui est Cheikh Loum Pouye ?
CLP : Il est difficile de se définir mais en somme CLP c’est un citoyen sénégalais ressortissant bargnois qui vient de Bargny tous jours, qui y retourne chaque soir, qui a sa maison là bas, qui y est né, grandi  qui,  y a sa famille, ses parents ses amis et sert fier de servir  cette ville.
Q : Sur plan Professionnel ?
Je suis un transitaire, qui l’a appris au Sénégal. Ce métier  qui m’a amené en stage près que  partout dans le monde, aux USA, en France, en  Asie partout. J’ai occupé des fonctions dans beaucoup maisons de transit du pays comme à  SOS  Transit comme déclarant principal, Maersk Land comme directeur du transit, Getma comme toujours directeur du transit pendant quinze ans et j’avoue que partout  on est passé on a pu développer quelque chose. J’ai appris à parler l’anglais le management. Un jour je me suis dis on arrête et on va faire pour nous ce que l’on fait  pour les autres. Et je suis parti de mon propre chef pour créer Finkone
Q : Votre cursus complet ?
CLP : Le  transit
Q : C’est quoi comme métier, le transit ?
CLP : En tout cas ce n’est pas simplement le passage en douane. C'est-à-dire attendre que la marchandise soit arrivée à Dakar, puis confectionner les documents requis pour le dédouanement, passer les dossiers obtenir l’autorisation de retirer la marchandise ; non ! Ce n’est pas ça le transit. Le transit va  depuis l’usine. Parce que l’usine aussi  il faut l’aider à fabriquer en lui procurant de la matière première. Ensuite il faut transformer cette matière première il faut le transformer en produit fini, les mettre dans des conteneurs ou les mettre dans un conditionnement dans des cartons, les amener pour la consommation  partout dans le monde. Cela demande une chaine logistique de transport  qu’on appelle le « Supplie Chain Management ». Et voilà ce que nous ambitionnons de faire pour Bargny. Le teeshirt que vous portez par exemple est sans doute fabriquer en Asie le coton vient peut être ailleurs...et tout cela fait parti de cette chaine de fabrication de la conception à la consommation
Q : Pourquoi y a-t-il moins de protocole devant votre bureau pour les sollicitations et les entrevues, comme on le constate dans  beaucoup de sociétés, mais juste un branlebas répété des hommes et hôtes ?
CLP : Cela montre ma façon de manager mon jeune groupe avec l’expérience que j’ai dans ce métier, pratiqué partout dans le pays. Vous savez dans le transit la faute est chèrement pays. Dans ce domaine, on ne connait  pas la bonne vous vous trompez ou pas. Si vous vous trompez, vous avez essayé de voler et on vous sanctionne. Il y a  un principe douanier qui veut que  chaque fois vous vous trompez, que l’amande est égale à la valeur des droits compromis. Il y des éléments chez nous qui ne savaient rien du métier au début il y a deux ans, je leur ai de venir tout le temps sans détour, on ne peut pas tout connaître échangeons la porte est ouverte, posez toutes les questions, ne soyer pas suffisant, mais n’essai jamais de supposer quoi que ce soit allant dans le sens de la déclaration de douane. Je leur ai aussi fait savoir qu’ils ne doivent jamais envoyer à la douane quoi que ce soit sans que cela ne soit paraphé par moi-même. Voilà pourquoi je laisse ma porte entre ouverte
Q : Vous donnez l’impression d’une satisfaction de votre encadrement bien formé. Est ce bien le cas ?
CLP : En fait ma fierté  c’est : Et certainement  vous avez rencontré  dans les couloirs Issakha Seck ! Alors lui il  a été copté dans le comité national qui gère le déploiement  du système Gaïndé  et la dématérialisation des procédures douanières. Je peux vous montrer même la note de service signée  par le DG de la douane. Il y a deux ans il ne savait pas ce que c’est qu’une déclaration douanière. Pape Ousmane Guèye il n y a pas de milieux douanier où il ne aller il y a deux ans c’était impossible. Amath Ndiaye que vous connaissez il fait le routage de la collecte électroniquement, il y a deux ans il était à Bargny il ne savait non plus pas se servir d’un ordinateur. Mais maintenant ces jeunes sont de grands  concurrents dans le milieu douanier et du transit. C’est ça ma fierté. (Grand rire, puis silence).
Q : Côté cour situation matrimoniale ?
CLP : Marié polygame  avec  enfants (sourire...) et je suis dans une grande famille mais tout cela n’est si important parlons profession (sourire encore)
Q : Côté jardin maintenant, votre plus  grande passion ?
CLP : Le sport et le football en particulier (Rire...).
Q : Vous avez pratiquez étant jeune ?
CLP : Ah! Oui.
Q : Quel poste ?
CLP : A tous les postes et celui de  demi centre ou libéro si vous voulez m’a été suggéré par Ngouye Thiombane ce grand sportif bargnois, qui disait pour recadrer l’équipe  que tout devait partir de derrière, avec quelqu’un capable de faire de bien relancer le ballon et avoir une bonne vision de jeu et c’est devenu pour certains le poste qu’il me fallait. J’ai fait Férey Diogal, Lacalé...
Q : Vous avez toujours la même niaque ?
CLP : Oui ! Oui ! toujours. Solide, nous avons un club d’amis et on se retrouve chaque dimanche pour jouer au foot, passez nous voir, vous verrez. (Rire)
Q : Côté cour quel est votre plat préféré ?
CLP : Thiébou Dieun (Riz au poisson) comme la plus part des sénégalais et  toujours en famille dans le grand bol c’est plus social plus familial. Je me verrai mal de manger tout seul  avec assiette, cuillère et tout.
Q : Style vestimentaire ?
CLP : Tout ce qui fait la valeur de l’homme
Q : Côté culte votre religion et vous croyance ancestrales ?
CLP : je suis musulman pratiquant  comme toute ma communauté mais aussi en bon lébou je respecte les us et coutumes avec les génies  protecteurs lébou. Chez moi Il y a Yallus, j’y vais-je fais  de  l’entretien comme on nous le recommande.
Q : Votre temps de travaille comme patron ?

CLP : je viens le premier et rentre le dernier car j’ai hérité cela à GETMA où le bosse l’avait même constaté un jour de vendredi, après le service,  vers vingt et une heure, il trouva ma voiture sur place et remarqua que je suis resté pendant que les autres étaient libres ont vaqué. Le premier qu’il m’a tenu c’est qu’il y a des signes qui ne trompent pas. Je répondais à tous mes messages  avant de partir. Pour vous dire que le transit également c’est la communication il faut connaître le système Outlook express changer de messager, communiquer avec le monde etc. Il faut beaucoup apprendre, faire beaucoup avec son ordinateur  en E Learning, vous faite PowerPoint, Excelle, Word etc.  Souvent j’allais à Genève  pour un renforcement  des connaissances chaque deux ans  et sur le trafic aérien il faut savoir que  qu’il y a une réglementation importante à savoir et cela s’apprend parce que étant très évolutif.
Q : Qu’est ce qui vous a le plus marqué dans votre vie professionnelle ?
CLP : Mon passage à Maersk Land ils m’ont vraiment formé c’est une multinationale danoise où l’on retrouve plusieurs nationalités du monde. Et il y avait une langue de communication l’anglais que j’ai du  apprendre pendant quatre ans tous les jours j’allais au centre culturel américain. C’est là bas que j’ai connait mon grand frère Laye Ndour de Ngoud Ndiayène décédé, qui était un maître assistant là bas, très gentil qui était mon aîné de quatre ans mais on était très proche.
Q : Avez-vous un vœu un seul  
Bargny que j’aime beaucoup. Un jour Baye Thiane Ndoye m’a dit que «  celui qui refuse de rouler sa belle voiture sur la piste où, tout petit, il a trainé avec son cheval de carton, n’est pas reconnaissant » Mon vœu c’est de développer Bargny, le voir épanoui.
Q : Vous et la politique ?
CLP : Je suis apolitique mais en compétion avec les politiciens, par amour à Bargny sinon même plus affectif pour Bargny que le conseil municipal, ou le maire qui passe le clair de son temps à  réfléchir pour Bargny et pour cela nous lui disons bravo. Mais nous attendons ces politiciens sur le terrain dans l’intérêt  de la commune.
Q : Qu’est  ce que vous détestez le plus ?
CLP : Le mensonge, l’hypocrisie
: Votre perspective d’avenir ?
CLP : Voir Finkone naître et prospérer à Bargny pour Bargny.
Cheikh Loum Pouye  leditorialinfo.blogspot.com  vous remercie.






   





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