Edito: TER l'inauguration d'un chantier encore sous terre

Comme une alerte pour la présidentielle, le TER fait l'objet de tous les noms pour définir la présence de Macky Sall sur ce projet du Train Express Régional. Alors que certains parlent d'inauguration du TER, d'autres laissent entendre une visite de chantier ou un essayage. Bref le TER est devenu une risée. Et seul le pouvoir central est convaincu que ce chantier encore sous ouvrage à haut risque avec du courant à haute intensité, pense tout haut que le TER faut le déplacement du chef de l'Etat. 



Du coup tous  ceux qui bougent de l'autre côté des villes surplombées par ce projet de Macky Sall très contesté par ses détracteurs, doivent s'obliger à rester chez eux. Le TER qui n'a pas encore commencé à rouler et dont le simple essayage contraint les citoyens pour qui il est conçu, n'augure rien de bon pour les sénégalais. Beaucoup se demandent d'ailleurs pourquoi l'urgence d'un TER là où des millions de Sénégalais ont besoin de soins médicaux, de manger, de se divertir, d'emploi et de meilleures conditions de vie, l'Etat crée des infrastructures d'envergure comme l'autoroute à péage ou le TER...


Comble du désarrois ces infrastructures ô combien coûteux pour le contribuable, sont inaugurées en pleine construction, avec tambours et trompettes. Ce qui ressemble à coup sûr, à un opportunisme politique pour s'attribuer le bien public, construit par un élu, qui plus est président de la république, mais qui s'arroge le patronyme du joyau, à des fins électoralistes; car aucune autre explication ne justifie l'empressement de vouloir inaugurer une infrastructure qui est toujours en chantier, qui mine le quotidien des populations riveraines,  qui les déplace de gré ou de force vers d'autres cités, obstrue la libre circulation des biens et des personnes et pour la circonstance, pour des mesures soit dis en passant de sécurité, toutes les voies d'accès sont former pour que Macky Sall monte sur le TER et fait un tour majestueux devant ses seuls militants, à l'orée de la présidentielle du 24 février.  
Si tel est le cas, mon pays va mal. 

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