C’est une Coura Gaam Diouf très déterminée
aux près des siens qui a été au milieu du quartier Ngoud-Ndiayène, pour
s’adresser à ces concitoyennes, réunies au sein de «Femmes Solidaires » leur association.
Elle venait ainsi de faciliter l’accès des femmes de cette partie de Bargny sa
ville natale, aux crédits solidaires de CAURI Micro finance, pour une somme
modique de 3 400 000 francs CFA.
« Ce financement répond à une demande
très forte des femmes de Ndiayène mon quartier natal. Nous savons que Cauri Micro Finance est
une institution qui accompagne les femmes dans l’entrepreneuriat et dans
l’autonomisation des femmes, et ils sont dans tous les quartiers de
Bargny. Lorsque le besoin s’est fait sentir,
je me suis rapprochée d’eux pour leur demander de venir voir les braves dames
de Ndiayène », renseigne Coura Gaam Diouf.
La
responsable des femmes Apéristes de Bargny de se relancer, « et c’est à
cette occasion qu’on a mis en place l’Association Femmes Solidaires. Le
processus est enclenché depuis deux mois et CAURI est venu les voir pour des
séances de causerie, puis nous sommes allés en formation sur la gestion
financière, les techniques de maniement d’argent… »; ajoute la fille de l’ancien adjoint au maire
de Bargny, feu Abasse Diouf. D'ailleurs, pour le public venu répondre à cet appel,
« ce que fait Coura Diouf pour concitoyennes n’est que la suite logique
des actions sociales que feu son père a longtemps menées dans Bargny, durant sa
vie », dira tout haut le délégué de Quartier Doudou Ndoye.
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COURA GAAM DIOUF RESPONSABLE POLITIQUE APR |
Ainsi
dit, l’enveloppe destinée à ce financement comme en informe Coura Gaam Diouf
est de trois millions quatre cent CFA,
« que nous répartissons à ces femmes à un plafond à hauteur de cinquante
milles francs CFA par personne », précise la conseillère départementale de Rufisque.
Selon toujours elle, le
but pour ces femmes est de mener des activités génératrices de revenues et au
bout de six mois, à la fin du cycle, elles vont rembourser à CAURI, cet argent
et ce qui est plus intéressant, c’est que « tous les bénéfices, voire
toutes les ristournes, comme on le dit en micro finance, vont revenir à ces femmes qui profiteront de cet argent pour acheter des bâches, des chaises en
plastique, des marmites afin de pouvoir fructifier ce matériel, qui va leur retourner sous forme de micro crédit », a conclue la facilitatrice.
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