Les usagers de la route Bargny-Kipp Guinaw Rails sont dans tous leurs états. Pour cause en raison des travaux du TER, cet axe a été fermé au grand public. Les responsables des travaux sans faire de communication sur ces impairs, ont vite paré, de blocs de bétons, les lieux.
Du coup les usagers sont obligés de faire des concessions pour accéder à l’autre bout de la ville. Une situation désobligeant qui a poussé certains à sortir de leurs gongs. Cet homme sur le point d’en venir aux mains avec un des agents est passé par des échanges de civilité. Il a fallut la diligence des voisins pou,r éviter les empoignades après des échanges houleux. « Cet agent dont j’ignore le nom, après la fermeture ne voulait pas qu’un charretier puisse passer et je suis intervenu pour le supplier et là il s’en prend à moi jusqu’à m’insulter mais je lui ai rendu et attend de le voir riposter pour le tabasser », lance commissaire Cissé. Le bonhomme dans son ire débordant balance, « ce n’est pas normal avant de faire ces travaux, il fallait avertir les habitants, mais venir fermer la route aussitôt sans rien dire, c’est nous prendre pour des moins que rien et on ne va pas se laisser faire, Bargny doit régir, c’est trop facile et ce n’est pas normal », peste-t-il.
Dans un taxi clandos, un homme le cinquantaine révolue, pisse sa colère, « mais c’est du n’importe quoi, comment venir d’un coup sans avertir, fermer la route et nous obliger à faire le détour pour accéder à nos maisons. Mais en cas d’urgence que faire alors qu’à Kipp il n’y pas d’infrastructures pour les urgences pour la santé ? », s’interroge ce dernier. Une dame assise au fond du véhicule suspendu derrière le barrage de fortune, « Pour nous de Guinaw Rails et Finkone ce n’est pas juste, nous avons besoin d’une libre circulation des perssonnes, biens et services et on vient nous enfermer ici, c’est injuste. Nous n’avons rien contre les travaux du TER mais, il faut qu’on nous respecte ». Sans attendre qu’on lui pose de question, un chauffeur de taxi clandos boude les rangs et crache ses vérités, « ils disent dans quinze jours cela va s’arrêter mais ce n’est pas vrai. Ailleurs cela fait plus de quinze jours. Alors nous on va perdre du profit et les clients du temps pendant ces quinze jours. Je dis qu’ils ne nous considèrent pas comme des citoyens Bargny doit refuser cela », affirme cet automobiliste.
Cette situation du reste à générer une perturbation du trafic et à obliger les usagers sur cet axe entre rails et route à gamberger, voire faire un grand détour vers le poste de courant de Colobane Gouye Mouride pour accéder au reste de Bargny. Un compromis jeté sur le dos des autorités locales et de l’Apix en charge des chantiers du TER qui doivent disent tout haut ces populations lésées, plus de considération, en communicant avant pendant et après les travaux.
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