Bras de fer politique à Rufisque, Badara Mamaya Sène braque Ousmane Samb nommé PCA de l'hopital Youssou Mbargane, 36 employés réaffectés ailleurs

Ousmane Samb et Badara Mamaya Sène Images archives: Mouss Jaraaf 

Ils sont au total 36 agents municipaux dont 27  en service à l'hôpital Youssou Mbargane de Rufisque et qui ont été réaffectés  par le maire Badara Mamaya Sène dans les différentes structures de santé de Rufisque qui dépendent de sa municipalité.
Une injustice pour les  agents qui sentent derrière tout cela un relent politique du maire.  Selon certains interpellés, membre de l'intersyndicale de la santé,  cela fait suite à la nomination  de Ousmane Samb président du Conseil d'administration PCA de cet hôpital qui ne dépend plus de Rufisque ville mais élevé à un niveau 3 et donc sous la charge de l'Etat. A cela s'ajoute les rapports froissés entre le maire et le président du conseil régional. Ceci date d'ailleurs des entrechats entre les deux leaders départementaux respectivement de l'ARC  et de l'AFP . 
 Si l'un est le maire, l'autre est son deuxième adjoint depuis les élections de 2009, remportées par la Coalition Rupture, portée à la tête de la mairie ville depuis cette date. Mais depuis beaucoup d'eau a coulé sous les ponts de Dangou et Diokoul, fief aussi respectifs de Mamaya Sène et de Ousmane Samb. Justement le dernier nommé n'avait plus la confiance du maire vu la non délégation de signature qu'il n'avait plus en l'absence de l'édile de Rufisque souvent dans les airs. Ce que les partisans du coordonnateur départemental de l'AFP à Rufisque n'avaient guère apprécié. Pour autant les autres membres de cette fameuse coalition Rupture s'étaient tous résigné de cette attitude du maire de la ville, se retirant même de la coalition ou refusant d'être comptable à la gestion en cours pour ne pas y avoir participé, ceci en raison de l'autorité unilatérale reprochée au locataire de l'hôtel de ville de Mame Coumba Lamb. L'ARC avec son leader et maire de la ville,  gouvernant seule ou presque Rufisque,  est devenue la cible de ses anciens alliés comme Vision Rufisque et l'AFP ces derniers temps, devenus ses détracvteurs. Sauf que sur ce dernier coup, les travailleurs municipaux sont les dindons de la farce politique entre les deux acteurs,  si tant est que cette affectation qui leur est faite  est venue à un moment où le courant ne passait plus entre eux, malgré leur accolades publiques lors de la levée du corps de feu Samir Abourisk,  leur ami commun et membre du conseil municipal de Rufisque. De fait ce redéploiement est une vrai tasse de thé pour les observateurs locaux qui pensent que le maire braque Ousmane Samb PCA et qui avec ce titre marche sur ses plates bandes. Mais, "Faut!" dit le maire car selon lui, il a le droit alors qu'il est déficitaire de ses agents dans les autres structures et services municipaux, de les affecter là où besoin se fait sentir et c'est la cas. "Il n'y a rien de politique, moi je suis membre du conseil d'administration de Youssou Bargane", pour justifier qu'il n'a pas besoin de le désavantager ainsi. Il l'a fait dit-il par obligation, avant de rappeler que ce lot de travailleur à Y MB coûte quelques 86 Millions et plus par ans à la mairie.  
 Ce qui est sûr c'est que ceux qui ont été affectés ailleurs et refusent de se redéployer risquent leur place. Car Mamaya Sène ne badine pas avec son service municipal. Mais déjà, le syndicat des travailleurs à Y Mbargane  se prépare à réagir après leur sit-in ce jeudi dans l'hôpital ert qui ont reçu la visite de O Samb venu leur témoigné soutien. Il a même avoué que tout cela n'est que de la politique comme l'a compris tous les observateurs rufisquois dès les premiers échos de cette affaire. 
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Il reste au Conseil Régional de Dakar de recruter de nouveaux agents; 36 en l’occurrence,  pour assurer le service à l'hôpital de Y Mbargane Diop de Rufisque, encore qu'il ne l'a pas prévu à son budget en cours, et aux agents de continuer à défendre leurs postes dans cet hôpital malade comme ses patients et qui est  devenu  le théâtre d'une bataille politique bien née et   qui aura du mal à être soigné. Même si la mairie ville a beaucoup investi dans cette structure de santé du temps où elle était encore sous sa charge, avec une radiologie et une banque de sang équipée entre autres. 
                                                                                       Mouss Jaraaf

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