MONDE JO ATHLETISME: Usain Bolt ‘’coûte’’ 150 millions FCFA par meeting JO:








Usain Bolt la légende

Usain Bolt, le sprinter jamaïcain qui est devenu ce jeudi le seul athlète à conserver ses deux titres (100 et 200 m) sur deux Jeux olympiques (2008 et 2012), perçoit 300.000 dollars (150 millions de francs CFA) en prime d’engagement dans un meeting.

‘’300.000, c’est en dollars US sa prime d’engagement dans les meetings’’, écrit le quotidien français L’Equipe qui donne l’information dans son numéro de lundi dernier.

Après avoir conservé son premier titre sur le 100 m samedi avec un chrono de 9 s 63, la 2-ème meilleure performance mondiale de tous les temps, il a déroulé jeudi sur le 200m devant ses compatriotes Yohan Blake (19"44) et Warren Weir (19"84) avec un temps de 19s 32.

Bolt détient les records du monde du 100 et 200 m avec respectivement 9s 58 et 1 9s 19, depuis les championnats du monde qui ont eu lieu en 2009 à Berlin (Allemagne).

Bolt héros de légende, Rudisha dans les annales

LONDRES (Reuters) - La geste d'Usain Bolt a pris une dimension homérique jeudi soir aux Jeux de Londres quand le héros jamaïcain a pourfendu ses adversaires du demi-tour de piste, devenant le premier sprinteur de tous les temps à réaliser deux fois de suite le doublé olympique 100 m-200 m.
Comme il fallait que la soirée reste dans les mémoires, le Kényan David Rudisha a fait passer le 800 m sous la barre de 1'41" pour laisser sa marque sur les terres de l'un des meilleurs coureurs de l'histoire la discipline, Sebastian Coe.
Et la saga n'aurait pas été complète sans une qualification sans précédent des basketteuses françaises en finale des Jeux, où elles défieront les géantes américaines, ainsi qu'une médaille de bronze de taekwondo aux airs de conte de fées pour Marlène Harnois, Canadienne de naissance mais Française d'adoption.
Même si Jacques Rogge, patron du Comité international olympique (CIO), a refusé l'épithète "légendaire" à Usain Bolt, préférant parler d'"icône", la clameur du stade olympique de Stratford valait bien les trompettes de la renommée.
Le généralissime Bolt, qui a conduit les Jamaïcains à un fabuleux triplé sur 200 m, pouvait légitimement revendiquer ce titre de "légende" qu'il était venu conquérir sur les rives de la Tamise.
"Je n'ai plus rien à prouver. J'ai montré au monde que j'étais le meilleur", a dit le sprinteur de 25 ans, déjà quintuple champion olympique et encore en lice pour une sixième couronne avec le relais 4x100 m samedi.
RUDISHA APPOSE SA MARQUE
"C'est mon heure de gloire. Je ne l'oublierai jamais. J'ai fait ce que je voulais faire. Je suis sorti d'une saison difficile et j'ai fait ce que j'avais à faire."
En 19"32, à seulement 13 centièmes de son propre record du monde, le Jamaïcain a devancé ses compatriotes Yohan Blake (19"44) et Warren Weir (19"84) pour un triplé retentissant, qui a laissé sans ressort le Français Christophe Lemaitre, sixième.
Non moins illustre fut la performance de David Rudisha : le Kényan de 23 ans, champion olympique en 1'40"91, a lui-même amélioré son record du monde de 2010.
"Je savais que les gens étaient venus voir Bolt en raison de tous les exploits qu'il a réalisés aux Jeux olympiques. C'était un grand honneur de courir le même soir que lui et je m'étais dit que si je pouvais faire quelque chose de bien, ce serait génial", a-t-il expliqué.
Mais le Kényan a fait mieux que bien, comme l'a souligné Sebastian Coe lui-même après la course.
"Au lieu de se contenter d'en faire suffisamment pour gagner la course, il a voulu faire quelque chose d'extraordinaire", a réagi le président du comité d'organisation des Jeux, qui avait été le premier homme sous les 1'42" en 1981, avec un temps de 1'41"73 qui est exactement celui réussi par le médaillé d'argent du soir.
"La course de Rudisha restera dans l'histoire comme l'une des plus grandes victoires olympiques."
"ÇA SUFFIT MAINTENANT LE CHOCOLAT"
Dans l'histoire, les basketteuses françaises y sont déjà: elles ont signé un exploit de taille en se qualifiant pour la finale des Jeux de Londres aux dépens de la Russie (64-81), si bien qu'elles sont déjà assurées de décrocher leur première médaille olympique.
Un nouvel adversaire de prestige, les Etats-Unis, se dressera samedi sur leur route vers la médaille d'or ou, à défaut, celle d'argent.
Celle obtenue par Marlène Harnois en taekwondo est de bronze, mais elle a tout d'un conte de fée : née à Montréal et naturalisée française, la jeune femme de 25 ans a tenu à offrir à la France cette médaille, la 29e obtenue par la délégation tricolore.
"Cette médaille, je tiens à la dédier à mon pays d'adoption. Ce combat, c'était le combat de ma vie", a avoué la combattante, qui a réussi à refaire son retard sur la Japonaise Mayu Hamada pour prendre place sur le podium.
"Une fois menée, je me suis dit que je ne pouvais pas laisser échapper ça. La France est le pays que j'ai choisi, la France a cru en moi, a contribué à mon développement et je lui doit bien ça."
Sourires à Londres, larmes à Coventry, où l'histoire s'est répétée pour les footballeuses françaises: déjà quatrième du Mondial 2011 en Allemagne, les Bleues ont à nouveau hérité de la médaille en chocolat sur un but du Canada à la toute dernière minute (1-0).
"Ça suffit maintenant le chocolat, si j'en veux je peux aller me l'acheter", a déploré Camille Abily.
"C'est tellement du gâchis. On a une belle génération, pleine de talent et ça commence à devenir vraiment très énervant de finir quatrième", a estimé de son côté Sonia Bompastor, des sanglots dans la voix.
Jean Décotte pour le service français, édité par Simon Carraud

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