Huitième congrés ordinaire du SNEEL à Rufisque Cheikh Alassane Sène rempile au secrétariat général à l'applaudimètre

Les responsables du SNEEL et invités

Le SNEEL ( Syndicat National des Enseignants de l’Élémentaire) a réuni  ce samedi 28 avril  les soixante dix sections de son sa formation syndicale au CNFA de Rufisque pour s'épancher sur le thème l'Unification des syndicats d'enseignants face à la mondialisation. La rencontre a vu la participation de la FGTS  de la FISE, du CUSE,   centrales auxquelles le SNEEL est membre. Mais aussi le SUTSAS la COSYDEP tous imbus de la cause des travailleurs quelque soit leur secteur.

Dans les différentes allocutions les intervenants ont tous reconnu qu'il y a une floraison de syndicats au Sénégal notamment  ceux des enseignants,  qui font  en somme un nombre  de 47 formations,  qui ont près que les mêmes préoccupations, comme les indemnités logement et recherche uniformisation des traitements de salaire de tous les corps enseignants du paiement à date échue des émoluments etc. Du coup il serait plus intéressant selon le représentant du Conseil National du Dialogue social et de celui de la COSYDEP de s'unir en un grand ensemble syndicale pour convaincre l'Etat à négocier et répondre favorablement aux doléances des travailleurs. Même son de cloche chez Cheikh Alassane Sène. Ce dernier réélu à l'unanimité des 70 Secrétaires Généraux de section des quatorze région du Sénégal devant le CT1 du MEN Birane Seck, s'est appesanti sur le thème du 8ème Congrès du SNEEL pour rappeler à ses camarades que seul l'union fait la force, d'où l'importance de ce thème qui vient corroborer la volonté de s'unir des différents syndicat présent, comme c'est le cas dans de grand pays démocratiques comme la Grande Bretagne où  un seul syndicat fait face à l'autorité centrale  pour régler le problème des ouvriers et travailleurs.
 Toutefois le représentant  des APE plaidant pour la cause de leurs élèves a rappelé que l'heure est grave quand face à l'entêtement des enseignants, le système est bloqué mais de reconnaître que ce n'est pas aux élèves de décréter une année blanche mais que c'est une prérogative de l'Etat. Dans son oral, le SG du SNEEL n'a pas fais grise mine sur ces situations qui gangrène l'école  tel que les harcèlement sexuels dont sont victimes les élèves filles qui finissent par même arrêter les études, les calomnies de parents  ou élèves sur enseignants, la qualité des enseignements entre autre.
 Pour ce qui et de l'année blanche Cheikh Alassane Sène dira non. Pour lui il faut deux sessions d'évaluation pour sauver l'école du scénario catastrophe d'une année blanche ou invalide et qui coûterait plus  de trois cent milliards à l'Etat. Sinon que faire aussi des parents qui ont leurs enfants au privé? Ainsi propose-t-il il faut d'abord faire une session normale à date échue avec ceux qui ont atteint le quantum  horaire   et les restes comte tenu de leur condition d'étude feront une session d'octobre avec un prolongement des cours pour préparer  ceux là à un examen.
A la fin de travaux les congressistes doivent adopter la résolution du mémorandum contenant les neuf points de revandication, les contraintes financières, tant sur le plan interne qu'externe du SNEEL et des autorités et de la tutelle et de décliner leur adhésion au regroupement international des syndicats d'enseignants 

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