EDITORIAL DU LUNDI 10 OCT 11


                               
L’école a ouvert ses portes et bonjour l’atmosphère de l’année scolaire.  Pour peu, les syndicalistes ont promis sans détour de bouder l’ouverture et c’est chose faite il y a une semaine. L’école ouvre ses  portes et rien n’est encore au beau fixe  comme prétendu, certains établissements scolaires souffrent encore le martyre, soit des les enceintes ou les environs,  même si tout n’est pas encore perdu. Pour assainir les écoles, il faut juste y associer les potaches encore que ces derniers n’osent jamais refuser une telle requête des autorités scolaires. L’année passée par exemple, comme c’est devenu une coutume regrettable, les grèves ont fusé de partout et ce sont les  élèves qui en font les frais.
Le taux  de réussite justement  était en dessous de la moyenne et il  a fallu que le ministère de tutelle offre la réussite aux pauvres candidats à l’entrée en sixième qui réussissent sans convaincre la plus part. Pour autant, la qualité de nos enseignements et le niveau de nos enseignants laissent à désirer et  le niveau de nos apprenants en accusent le coup fatalement. Cette  année encore l’école retient son souffle et le mal risque une  unième résurgence, devenue une hantise chez les parents plutôt résignés. Ce matin, faute de moyens, ces derniers se sont bousculés devant les officiers d’Etat Civil pour une quelconque prise en charge et cela en dépit des fortunes diverses faites les uns les autres pour inscrire plus d’un dans des écoles qui  vous   rendent plus nécessairement la monnaie de votre pièce investie chez vos enfants.

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