L’Invité de la semaine Docteur Souleymane Astou Diagne Président du CNJ du FSDBJ


L'Editorial Info: Docteur Souleymane  Astou Diagne Bonjour ! Pouvez-vous vous présenter à nos aux internautes ?
Dr  Souleymane Astou Diagne : Bonjour. Je m’appelle  Souleymane Astou Diagne, je suis Docteur en sciences  économiques,  je suis le président du CNJ (Conseil National de la  Jeunesse) du Front pour le Socialisme et la Démocratie Benno Joubal(FSDBJ)   de Cheikh Bamba Dièye.
Q :   Pour votre entrée en politique vous avez choisi le Fsdbj de Cheikh Bamba Dièye,  qu’est ce qui motive vos pas dans le landerneau politique ?
Effectivement j’ai effectué ma rentrée politique le 30 juillet passé, lors du congrès des jeunes du Fsdbj à Kaolack, qui a donné mon élection à la tête du Conseil National de la  Jeunesse  du Front pour le Socialisme et la démocratie /BJ. Le pourquoi de mon engagement  en politique, réside dans le fait qu’aujourd’hui, quand on regarde le Sénégal,  quand on observe la misère sur l’étendu du territoire , quand on a fait de nombreux pays dans le monde et  qu’on est au courant de ce qui se passe  dans  l’évolution du monde, et quand on observer ce qui se passe au Sénégal, forcement en tant que  jeune on a un  petit  pincement au cœur qui nous pousse à nous engager, à  donner le meilleur de nous  même.
Ceci, pour permettre à notre pays de connaître l’émergence. C'est-à-dire  de participer à un vaste programme de changement de développement économique et social ;  qui a pour seule préoccupation la satisfaction  des intérêts des sénégalais, c’est pourquoi je  me suis  engagé.
Q : Pourquoi au prêt de Cheikh Bamba ?
Il me semble, ayant observé l’arène politique depuis une année, que Cheikh Bamba Dièye avait  des valeurs que les acteurs politiques, pour ne pas les nommer, n’avaient pas ;  telles que la probité, la morale l’éthique, une bonne relation avec la chose publique, mais  également sa simplicité et son encrage social. Raison pour laquelle je me suis engagé à ses côtés.
Q : Quelles sont vos priorités dans le combat de votre mentor ?
Moi la première priorité que j’ai mise  dans mon agenda, c’est la massification du parti, surtout dans sa composante jeunesse  qui m’a permis avec mon équipe de mettre en place mon plan d’action, que je suis entrain de dérouler depuis mon élection. Du reste cela  a coïncidé avec le mois de ramadan. Juste après la korité, j’ai entamé ma tournée nationale. D’abord j’ai commencé avec  Saint Louis il y a deux semaines, ce qui m’a amené à  Podor à Richard Toll, à Gayé, à Dagana pour aller à la rencontre des jeunes, discuter avec eux sur notre conviction, sur l’espérance que constitue Cheikh Bamba Dièye. Aussi j’étais dans la région de  Thiès, dans le souci d’aller à la rencontre de la jeunesse, d’expliquer le projet que porte Cheikh Bamba Dièye, l’espoir qu’il a de voir notre pays un jour émergé et se hissé au rang des pays les plus développés. J’ai mis également dans mon agenda  un axe très stratégique qui est la réflexion autour des grandes questions que se posent  les sénégalais.
Q : Précisément ?
Elles ont pour noms l’énergie, l’avancée de la mer la cherté de la vie la relation entre  religion et  politique etc. Ce sont des thématiques qui, en tant que jeunes, nous intéressent et nous interpellent  et sur lesquelles au sein du parti, je participe à l’animation. C’est extrêmement  important pour nous en tant que jeunes, qu’on puisse s’initier à ces thèmes pour qu’une fois aux responsabilités,  qu’on puisse avoir une lecture  assez nette et assez concise de la réalité, qui nous permettra de faire un bon en avant, un bon qui sera qualitatif à mon sens.
Q : Que répondez vous à ceux qui mettent en avant l’argument de jeunesse de votre leader et qui  pensent que les chances réelles de Cheikh Bamba Dièye ne seront effectives  qu’après l’échéance de 2012 ?
Je ne partage pas cette idée bien évidemment. Si certains pense que les chances de  Cheikh B Dièye se situent après 2012, cela veux dire que les chances de voir notre pays émergé se situent après 2012. Et forcément  aucun leader politique ne  peut avoir cette aspiration aujourd’hui. Il est clair que le Sénégal a besoin d’hommes neufs, de jeunes et c’est la tendance actuellement au niveau international.  Les pays sont dirigés  par  besoin des  jeunes qui ont l’âge  de Cheikh Bamba. Je lisais  ce matin (mercredi matin : NDLR) une contribution de  Ed Miliband qui est le leader du parti  travailliste en Grande Bretagne. Cheikh B Dièye est plus âgé que lui, c’est un  jeune leader qui est né il me semble en 1969 qui aujourd’hui cristallise une parti de l’espérance britannique, qui à mon sens  est un leader complet. Il y a également  David Cameron,  qui a quasiment l’âge de C B Dièye ;  on peut citer  aussi Barak Obama ou Nikola Sarkozy, qui lui, au moment de son accession au pouvoir avait cinquante quatre ans.
Q : Mais toujours est il que Cheikh Bamba Dièye est le plus jeune parmi tous ces adversaires politiques ?
 Aujourd’hui Cheikh B Dièye a quarante sept ans.  Maintenant, tous les autres leaders qu’on qualifie de jeunes et qui sont sortis de la mouvance présidentielle, je ne veux pas les citer encore une  fois,  ne sont  pas plus vieux que Cheikh Bamba Dièye. C’est peut être dû à sa prestance. Au maximum ils n’ont pas cinq ans de plus que lui. Donc par rapport à cela, dire qu’il est encore jeune c’est cacher un dessein qui, aujourd’hui, prive à notre pays la chance de le voir un jour émerger. C’est pourquoi l’argument de jeunesse est  aujourd’hui irrecevable parce qu’il nous faut un homme comme lui qui s’accommode aux valeurs précitées  pour pouvoir relever les défis  actuels et à venir.
Q : Lors du dernier séminaire de  Benno Siggil Sénégal,  dont votre  parti est membre,  ses représentants,  dont vous, n’ont  pas été  d’accord sur certains points relatifs à la recherche du candidat de l’unité et du rassemblement  encore moins de la transition. Pourquoi ?  
Nous n’étions pas d’accord sur les questions de fonds avec les autres membres de Benno. Nous avons rejeté en bloc l’ensemble des  critères.
 Q: Quels sont ces critères ?
Ils  sont  au nombre de onze.  Je peux en citer quelques uns qui nous ont le plus frustrés. Le premier critère c’est le critère de représentativité, il y a aussi celui d’un homme d’expériences, c'est-à-dire celui  qui a une expérience dans la gestion des affaires internationales, il  y a également un critère sur la signature de la charte de la bonne gouvernance  etc. Tous ces critères à notre entendement ne sont pas très clairs. Parce que quand on choisi celui qui doit diriger une coalition comme BSS je pense qu’on doit tourner vers un homme qui n’a pas de passif à vider, un homme neuf, qui a des atouts réels sur le plan comportemental et sur le plan de la pensée, qui a une relation très nette avec  la chose publique, c’est  à  dire les déniés publics, un homme qui n’a jamais été pris en flagrant délit de pillage des déniés publics, qui a des rapports  très nets avec l’Etat de droit ; parce que ce sont ses comportement là qui ont ruinés notre pays depuis les indépendances. Maintenant, nous  parler de représentativité c’est bien beau mais le critère de représentativité tel qu’il est  défini  dans le texte, peut prêter à confusion.
Q : Et pourquoi?
 Parce que l’histoire politique du Sénégal, entre 2000 et 2007, a démontré qu’un parti  politique qui avait quarante deux pour cent, pouvait se retrouver avec dix pour cent. Et il  faut le dire, les deux partis qui ont été à l’origine de ces critères et qui font que le reste des partis sont exclus, ces deux formations  sont  sur des courbes descendantes ; l’un a quitté quarante deux en 2000  pour se retrouver à dix pour cent et l’autre est passé de dix sept  à  quatre pourcent des voix en 2007. Et ce n’est pas évident de voir leurs courbes devenir ascendantes l’un de l’autre  en 2012.
Q : Pourtant votre leader lui,  n’a eu  qu’un pourcent en 2007?
  Soit. Mais aujourd’hui tout le monde sait que la valeur de Cheikh Bamba Dièye est largement supérieure à ce pourcentage. Entre 2007 et aujourd’hui Cheikh Bamba Dièye a énormément évolué. Entre temps il est devenu député, puis maire d’une ville comme Saint Louis. Il est devenu un homme politique de dimension nationale et voir même internationale. Ce n’était pas le cas en 2007 et  demander aux sénégalais leur avis ; ils ont tous une sympathie pour Cheikh Bamba Dièye. Et donc sa courbe de progression est devenue entre temps ascendante contrairement aux courbes descendantes de  ces deux partis pour lesquels ces critères ont été élaborés. C’est pourquoi en fait nous avons rejeté en bloc ces critères et nous l’avons dit au sortir de ce séminaire, le FSDBJ suspend ses activités au sein de BSS.
Q : Quelle est alors  votre position sur la transition dont il est aussi question dans l’énoncé du texte qui définit ces critères.
Voilà un argument de taille très important et notre position a été très claire, on ne disputera pas de la transition. Pour nous la transition  c’est une farce pour deux raison: un, on est engagé  à ne plus accepter une quelconque  modification de la constitution et c’est justement notre combat avec le régime actuel parce que  cautionner un candidat de la transition, c’est accepter une modification de la constitution, raison pour laquelle on est opposé à cette transition. Deuxièmement accepter la transition veut dire qu’en 2012 il y aura élection présidentielle et législatives,  en 2013 référendum  pour l’adoption d’une nouvelle constitution  avec la transition et en 2014 également  il y aura élection municipale. Donc en deux ans nous aurons quatre élections dans ce pays,  nous disons que  ce n’est pas  réaliste et c’est pourquoi nous avons décidé de quitter  toute initiative de BSS intégrant la candidature de transition.
Q : Alors votre leader sera candidat en 2012 ?
 Effectivement en 2012 Cheikh Bamba Dièye briguera les suffrages des sénégalais
Q : Vos chances ?
Elles sont entre les mains des sénégalais qui en décideront. Mais retenez que Cheikh Bamba Dièye est le seul leader qui n’a rien à voir dans le KO qui mine notre pays   depuis plus de cinquante ans,  parmi tous ces prétendants à la magistrature  suprême.
Q : Un certain responsable de la Cellule de Réflexion et d’Action  au tour de Cheikh Bamba Dièye  (CRAC) dit être sorti des rangs  de votre formation politique avec quelques  huit cents jeunes, en jetant près que  le discrédit sur votre mentor, que répondez-vous à ce dernier?
Moi j’avais décidé de ne pas discuter sur ce  point,  parce que ces personnes là ne méritent pas que je m’attarde à échanger avec eux sur des choses  qui sont tout à fait invraisemblables. Dire que la CRAC regroupe plus de huit cents jeunes aux Sénégal, c’est  véritablement dire des contres vérités. Aujourd’hui ils ne représentent qu’eux même, c’est un mouvement de soutien qui, en un moment donné, a fait du chantage à notre leader pour réclamer des postes clé au sein du parti, ce que nous n’avons pas  accepté ; raison pour laquelle ils sont sortis, comme d’habitude ; on pense que la presse est  une arme et  on l’a utilisé. Mais bon! Nous, on ne s’attarde sur cela, on est sur le terrain et on travaille. Je pense qu’au-delà de leur personne, ils ne représentent  rien.
Q : Dans le cadre de la massification de votre parti qu’est qui inscrit dans votre agenda comme activité en perspective ? 
Le 2 octobre prochain déjà nous seront à Thiès pour organiser  un grand rassemblement à la place de France de la cité du rail où l’on espère réunir plus de quinze mille jeunes. Ce sera une grande plateforme pour Cheikh Bamba  de  partager son espérance, sa vision du Sénégal, son idéal par rapport à la jeunesse sénégalaise. Raison pour laquelle tous les jeunes militants et sympathisants du FSDBJ sur l’étendue du territoire national sont conviés à cette rencontre le dimanche 2 octobre  à partir de quatorze  heures à la place de France, pour venir participer à la grande mobilisation et à sa réussite.
Docteur Souleymane Astou Diagne merci.
C’est moi qui vous remercie. Merci beaucoup. 
                                                                                                                 Propos recueillis par Mouss Jaraaf

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