Par Mouss Jaraaf
Edito du lundi
Comme à chaque occasion, l’anniversaire du naufrage du bateau le Joola, la hantise du mal resurgit vigoureusement et rafraîchit la douleur et vient saper le moral des familles de victimes ou des rescapés comme Mariama Diouf de Yenne. L’évènement le plus tragique au Sénégal comme dans bien des cas, coïncide avec une période pré électorale. Une belle opportunité pour les familles des victimes de tirer la sonnette pour alarmer les autorités sur leurs conditions. Oui les enseignements ne sont toujours pas tirés neuf ans après la catastrophe maritime du siècle, n’en déplaise aux associations de victimes en Europe comme dans le Sénégal.
Le procès des principaux responsables ciblés n’a toujours pas lieu comme s’ils bénéficiaient d’une quelconque immunité. Chose normale beaucoup d’interrogations sont suscitées par ceux qui sont loin des décideurs, ceux comme vous et moi qui ne maîtrisons guère la gestion de ce dossier. Cette situation traduit la volonté politique trompeuse des hommes au pouvoir. D’ailleurs le discours politique a changé de contenu sur cette affaire, ceux qui sont au pouvoir se rétractent et esquivent e sujet. Etonnamment l’opposition a du mal à s’accrocher cette bouée pour coincer au pilori le gouvernement et déjouer la stratégie propagandiste du régime de l’alternance, hélas le combat pour le Joola ne semble plus intéresser les politiques. A chaque période pré électorale son lot d’évènement mais neuf après le naufrage du bateau le Joola fait toujours peur aux hommes poltiques.
Commentaires
Enregistrer un commentaire