Accusé de viol : « Thiam Téranga », par la soeur de Ndèye Guèye, relaxé à la veille de la Korité



Awa Mbaye" la soeur" de Ndèye Guèye













 La danseuse Ndèye Guèye sur scène. Photo Kamikazz sur rewmi.com
                                                
 
Le représentant du Parquet avait requis une peine de cinq ans ferme contre Mamadou Diop alias « Thiam Téranga », prévenu de viol sur la
coiffeuse Awa Mbaye. Alors que selon le mis en cause, ce dossier avait été monté de toute pièce par la partie civile qui voulait profiter de sa générosité.

Mamadou Diop alias « Thiam Téranga », prévenu de viol sur la coiffeuse Awa Mbaye, avait encore nié à la barre comme devant les enquêteurs. Sa conviction étant que la partie civile voulait profiter de sa générosité et lui causer des ennuis. Revenant sur les faits, M. Diop avait indiqué avoir fait la connaissance de la plaignante lors de la dernière soirée de sa sœur, la danseuse Ndèye Guèye au cours de laquelle il avait distribué des billets de banque à l’orchestre.

Pendant ce temps, la plaignante Awa Mbaye était à ses côtés. Ils ont, par la suite, sympathisé et échangé leurs numéros de téléphone histoire de garder le contact. De l’avis de M. Diop, c’est la plaignante qui l’avait appelé, quelques jours après, vers 3 heures du matin, pour lui soumettre un problème financier. « Elle m’a trouvé à l’auberge sise à Cambérène et m’a dit qu’elle devait voyager au Maroc et sollicitait mon appui financier », avait-il déclaré, précisant que la plaignante n’est pas restée longtemps chez lui.
D’ailleurs, a-t-il ajouté, « elle était assise sur un banc, alors que je suis resté sur mon lit ».
La plaignante quant à elle dira le contraire. A son avis, le 5 août dernier, après la rupture du jeûne, «Thiam Téranga » l’avait invitée chez lui sous prétexte qu’il avait un problème. Une fois sur place, «Thiam Téranga a fermé la porte à clé avant de s’agripper à ma robe en disant qu’il avait envie de moi. Je lui ai rappelé que nous étions au mois de Ramadan », avait confiée Mme Mbaye. « Il m’a déchirée la robe. Et comme je criais, il m’a menacée. Pour réussir son coup, selon la partie civile, le prévenu l’aurait attachée au lit avec sa chemise, avant de la déshabiller.
Et de préciser : « il a eu des problèmes à se satisfaire et a pris son doigt pour me lubrifier ».
Se fondant sur les déclarations de la partie civile et le certificat médical joint au dossier stipulant l’existence de lésions au niveau de la vulve, le représentant du Parquet a indiqué que le schéma classique de viol est établi. Il a requis cinq ans ferme.
Me Michel Ndong, avocat de la défense, a de son côté sollicité la relaxe au bénéfice du doute de son client. Sa conviction est qu’on ne saurait imputer les lésions au niveau de la vulve dont serait victime la plaignante au prévenu.
Le tribunal a fini par relaxer le prévenu pour insuffisance de preuves, le 30 août, à la veille de la Korité.

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