EDITORIAL DU LUNDI PAR MOUSSA POUYE JARAAF Audience à quatre présidents noirs francophones à la maison blanche : Barak Obama distribue les cartes de la démocratie en l’Afrique noire


Le président américain a promis que son pys  si puissant resterait partenaire « inconditionnel »  des démocraties africaines, en recevant chaleureusement à la Maison Blanche quatre dirigeants d’Afrique noire francophone. L’Amérique distribue ainsi les cartes pour l’Afrique. Après l’Europe,  les africains devront  passer par les USA pour se faire une nouvelle identité afin d’être un bon élève de la classe. Mais en fait de quelle classe s’agit-il ? Si ce n’est la classe de la démocratie comme la définie par  les Etats Unis. C'est-à-dire que chaque Etat doit faire preuve d’un modèle de bonne gouvernance, de respect des règles électorales, de maintien de la stabilité ; bref de s’assigner une bonne conduite étatique à l’image de l’Amérique.

« Une majorité de pays en Afrique subsaharienne embrassent maintenant la démocratie »,  à noter le président américain. Pour cela quatre chefs d’Etats africains francophones ont été reçu par le président américain  Barak  Obama. Il s’agit de Yayi Boni du Bénin, du guinéen Alpha Condé, du nigérien Mouhamadou Issoufou et de l’ivoirien Alassane Ouattara symbole de démocratie et nouvellement élus. Faut-il nécessairement passer par ce chemin tout tracé à dessein pour être évalué par la première puissance mondiale depuis la deuxième guerre mondiale ? C’est la grande interrogation. A moins que ce soit une nouvelle politique américaine des USA pour barrer la route à ses  potentielles concurrentes que sont la l’Union Européenne et la Chine dont l’expansion est en plein essor dans l’Afrique subsaharienne. Remarque le Sénégal est zappé exprès,  ce que d’aucun assimilent à une sanction en raison de certaines maladresses dans la gestion de la démocratie acquise pourtant depuis 2000, par le régime de Wade. C’est croire qu’il faut fréquenter les USA pour être un bon élève. De quel monde sommes-nous ? On assiste alors une nouvelle hégémonie américaine pour reconquérir  les zones stratégiques ou mettre en place ses nouvelles bases militaires.   

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