Editorial du lundi: Les retrouvailles des libéraux de Rufisque

Enfin les libéraux  du département de Rufisque se sont retrouvés le Dimanche  14 mai 2011. Oui ils se sont réunis comme un seul homme sous la férule de maître Mbaye Jacques Diop le grand manitou politique appelé communément par les observateurs "le dinosaure". Le coordinateur, pourtant contesté par ses nouveaux amis du comité électoral, a  failli par deux fois à sa mission de ré-unificateur.

Cette fois-ci la parade est bien trouvée car,  il ne faut pas se voiler la face; dans le régime libéral rien ne se donne gratuitement à fortiori les postes nominatifs de ministre ou autres  PCA des sociétés de la place; surtout que Rufisque réclamait toujours   sa part du lion. Et pour bien amonceler la future moisson wadienne pour 2012, la vielle cité doit mériter sa place au soleil. C'est sans nul doute la condition irréfutable dégagé à partir de cette rencontre,  pour charmer le premier des libéraux du Sénégal. Et c'est Me Mbaye Dio , p qui s'y emploie,  après deux échecs  concédés  chez lui et à Rufisque Ouest où ses contestataires refusaient de le voir à la tête du comité électoral. Il avait clamer à qui voulait l'entendre qu'il n'avait rien demandé ni exigé n'en déplaise ses détracteurs devenus depuis hier ses collaborateurs. Cette fois-ci Daouda Niang et compagnie sur l'étendue du département, à l'exception des députés Ndiawar Touré et Alioune Souaré empêchés, et en principe favorables  à ces retrouvailles  au sommet; si ce n'est du déjà. Et en politique faut-il le rappeler, on ne dit jamais  "jamais". Et pour s'assurer du pacte de l'union sacrée scellée ce jour, c'est le directeur de campagne du candidat Abdoulaye Wade, le premier ministre sénégalais Souleymane Ndéné Ndiaye, qui est venu estampiller évènement. Le signe Indien serait-il vaincu? Tout porte à le croire. Sauf que l'adage dit qu'il n'y a jamais deux sans trois, surtout qu'un échec et deux peuvent en cacher un troisième. Heureusement à Rufisque quand Me Mbaye Jacques est en forme, la compétition peux durer neuf mois, période choisie pour la présidentielle de 2012.    
 

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