Editorial Wade Idy: La fin du film?



Le saviez-vous, le film comédie Wade-Idy a connu son épilogue cette semaine avec l’exclusion de l’ancien numéro deux des libéraux du Parti Démocratique sénégalais. Et comme si le ridicule ne tuait pas, on nous ressert la vieille recette politicienne pour priser l’opinion et détourner son attention quotidienne. Sinon pourquoi vouloir se faire répudier de la sorte dans un parti où la « tête de turque »  Idy s’accroche toujours au vide, se prenant pour l’héritier légitime du Pds, tout en sachant avec pertinence, que la dévolution monarchique est enclenchée  n’en déplaise même les observateurs les plus épanouis et les plus éclairés.

 IL n’est plus concevable aujourd’hui que les sénégalais s’attardent sur des scénarii déjà vus. Que Me Wade le veuille où non, l’actualité nationale c’est Bara Tall que l’Etat cherche manie militari à faire porter l’estocade en programmant sa faillite au grand dam de sa cinquantaine d’employés mis au frigo sans raison.  Justement une autre mise en scène pour clouer ces cols blancs salis puis blanchis dans l’affaire dite des chantiers de Thiès dont Idrissa Seck himself était la principale cible manquée. Le présent des sénégalais c’est aussi et surtout le Mouvement Y’en a marre qui dérange et que l’on cherche à habiller politiquement sans aucune preuve. Dites à Khafor Touré de l’Anej les potes de Fou Malade sont sans doute prétentieux mais ne font que de la politique sociale  comme les Imams de Guédiaway, comparé aux milliards données cette semaine à Karim Wade pour régler le problème de l’énergie, ce fleuron de notre économie nationale devenu un grenier à sou pour cols blancs qui se sucrent sur le dos des sénégalais. L’égocentrisme de ceux qui nous gouvernent ne s’arrête plus désormais à détourner l’attention des sénégalais mais surtout à se moquer des citoyens en galvaudant les fondamentaux de la république. Messieurs du pouvoir l’actualité c’est aussi les coupures intempestives de courants récidivistes, la procuration de Cartes Nationales d’Identité, devenues un casse-tête dans les commissariats, sous le couvert et le mutisme presque complice du ministère de l’intérieur ; qui a le devoir de débloquer cette situation. Sans compter l’inflation des denrées de première nécessité, le train dispendieux de l’Etat, le bradage des multinationales ou sociétés nationales comme la « Lonase » vendue à des tiers au gré de son patronat, l’achat d’un avion présidentiel de seconde main et assez coûteux pour le contribuable, le chômage des jeunes etc. Alors arrêtez ce cirque, ce feuilleton n’enchante plus car les sénégalais préoccupés par 2012 ne sont plus des marionnettes et  sonnent la fin du film. Rideau !

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