Atelier de l’Association des journalistes de la banlieue

Une bonne partie des journalistes qui travaillent dans les médias, au Sénégal, n’a pas suivi une formation dans les écoles spécialisées. Il s’agit pour la plupart d’enseignants, d’agents des ONG, de diplômés du supérieur dans d’autres spécialités, d’étudiants n’ayant pas achevé leur formation, etc.  Les faibles moyens financiers des médias ne leur permettant pas de recruter et de payer des journalistes diplômés, ils ont souvent recours à ce personnel. Certains ont cependant acquis une bonne expérience professionnelle à force de pratique sur le terrain. Ces capacités ont cependant besoin d’être encadrées et améliorées suivant les standards du professionnalisme.

Ces journalistes sont souvent employés comme correspondants dans les localités éloignées et cet éloignement ne facilite pas leur encadrement par la rédaction centrale. D’où un déficit de coaching qui les prive de possibilités d’améliorer leurs capacités.  Or, au regard du développement des médias qui prennent de plus en plus une dimension nationale, ces correspondants occupent une bonne place dans les contenus d’information. Avec une information diversifiée et régulière.
-          En termes de contenus : elle porte sur des sujets économiques, politiques, sociaux et sur des questions importantes de développement en général.
-          En termes de régularité : cette information occupe chaque jour un espace important dans les médias ; 

Avec l’approche de l’élection présidentielle de 2012, ces journalistes vont jouer un rôle essentiel dans l’information du public. En effet, la banlieue est un enjeu important dans la bataille politique et connaît de vives tensions durant le processus électoral. Elle regroupe les 2/3 des 2 millions d’habitants de Dakar ; elle est connaît des problèmes importants : pauvreté, chômage, insécurité, etc.

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