L’arrivée des bi-nationaux date du début des années 2000 avec l’arrivée de Khalilou Fadiga, puis Ferdinand Coly avant que les Habib et autre comme Sylvain Ndiaye ne choisissent de porter les couleurs de l’équipe nationale. Ces différents joueurs, pour la plus part, nés, grandi et fait leurs premières armes en France font partie de la belle épopée des « Lions » en 2002 au Mali et au mondial asiatique. Plus de dix ans après, les bi-nationaux semblent prendre le pouvoir en sélection. Sur la liste des 18 joueurs sur la feuille de match contre le Cameroun, ils étaient au nombre de 8 et 6 d’entre eux ont foulé la pelouse du stade Léopold Senghor dont quatre ont débuté la rencontre. Il s’agit dans le onze de départ de Lamine Sané en défense, Mohamed Diamé au milieu, de Mamadou Niang et de Moussa Sow en attaque. En seconde partie de la rencontre, sur les changements effectués, deux bi–nationaux ont effectué leur entrée. C’est le cas notamment de Issiar Dia et de Demba Bâ. Dans un avenir proche, les amateurs du ballon rond sénégalais ne devraient être surpris de voir les bi–nationaux soient plus nombreux dans le onze du départ. D’autant plus qu’ils seront attirés par les bons résultats de l’équipe nationale comme ce fut le cas au sortir de la Can et du mondial 2002. Car, issus des centres de formations performants en France, ils sont jeunes et souvent meilleurs à leurs postes. Et pendant longtemps au cours de leur formations ces joueurs ont évolué dans des conditions favorables au football comme des infrastructures adéquates le tout avec un suivi médical et diététique de grande qualité. Moussjaraaf avec Yékini.com
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